Ce dossier coordonné par Vincent Béja et Florence Belasco et publié dans le numéro 359 du Journal des psychologues montre divers aspect de la Gestalt-thérapie contemporaine.
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" D’une thérapie d’affirmation de soi nourrie d’existentialisme comme le prônait son fondateur Fritz Perls dans les années 1950, elle en est venue à proposer un travail de transformation du rapport entre soi et le monde. Progressivement, sous l’influence de la psychanalyse intersubjective américaine et de penseurs comme Martin Buber, la Gestalt-thérapie s’est affirmée plus relationnelle et plus attentive à l’expérience du patient. De même, invitant la phénoménologie dans leurs réflexions, la façon dont l’expérience vécue se met en forme dans ses dimensions sensorielles, émotionnelles, cognitives est devenue l’objet d’attention essentiel des thérapeutes gestaltistes. Parallèlement la thérapie s’orientait vers un travail collaboratif de recherche de sens en situation : les cliniciens se centraient sur la façon dont thérapeute et patient s’impactent mutuellement.
C’est ainsi que l’attention fine et constante à ce qui se joue de façon sensible entre les deux protagonistes d’une thérapie dans l’actualité de la séance est probablement ce qui caractérise le mieux la Gestalt-thérapie contemporaine, très loin donc des clichés cathartiques qui fleurissaient naguère."
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